Nous en avons parlé à l’issue de cette semaine d’intensif : Il ne faut jamais camper sur ses positions. Il faut parfois accepter de remettre en question ses aprioris. Je l’ai déjà mentionné : Je suis plus touché par la question de la médiation que celle de la vie artistique contemporaine parisienne. N’étant pas parisienne et venant de la banlieue ouest, je suis plus active dans le champ social et ait toujours eu en tête que mes études en Histoire de l’Art était un moyen d’obtenir la connaissance pour pouvoir la transmettre, notamment aux publics qui n’ont pas accès à l’Art, les expositions et les artistes, bref à la culture – comme ce fût mon cas pendant longtemps.
J’étais donc partie avec cet objectif de remettre en question mes jugements concernant l’Art Contemporain, que j’étudie depuis quelques années maintenant mais envers qui j’ai toujours des présupposés et des idées reçues. Cette semaine d’intensif m’a permis de me confronter à plusieurs cas du monde de l’art contemporain : Du jeune étudiant sorti des Beaux-Arts, en pleine réflexion sur son travail, en passant par læ bobo parisien.ne, sans oublier les plus anciens, confrontés au jeunisme du monde de l’art contemporain.
Rosario Caltabiano, Amélie Scotta, Marie Cantos ou encore Lucas Ribeyron m’ont permis de comprendre que dans tous les milieux de l’art, la médiation, la production, le commissariat d’exposition etc… Il y a avant-tout un rapport à l’humain important permet de transgresser, ou non les codes du monde au premier abord mondain de l’art contemporain.
J’ai souligné une diversité des genres, mais très peu des origines. Bien que de nombreuses structures soient ouverts à l’internationale, il y a très peu d’artistes en résidence ou concernés par la scène parisienne qui viennent de région du monde qui ont longtemps été exploitées ou méprisées par la France – et l’Occident en général. J’espère que la revalorisation des artistes contemporain originaires de pays d’Afrique permettra à des jeunes artistes de venir en résidence en France, ou la France de s’intéresser de plus près à leurs productions.
Je reste tout de même entre deux eaux concernant le monde de l’art contemporain actuel et le champ social qui ont l’air assez éloignés l’un de l’autres, malgré quelques exceptions que nous avons pu découvrir lors de cette semaine.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui nous ont accueillis lors de cette semaine d’intensif et également un grand merci à Nathalie Desmet qui nous a non seulement chaperonné pendant notre périple mais qui nous a aussi laissé nous exprimer par rapport à notre ressenti sur nos diverses expériences.
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