L’exposition part d’une collaboration entre camarades des Beaux-Arts de Paris, d’où sortent César Brunel et Louis Meyer. Le but étant de faire émerger quelque chose du fait de réaliser une exposition collective de la part de toutes ces connaissances. L’exposition est donc portée sur la figure du « fou » et des hallucinations. Ils se sont basés sur des expériences visuelles comme un épisode de la série de documentaire Strip-tease – l’épisode de la soucoupe de Jean-Louis Ladrat, mais aussi la nouvelle de Gustave Flaubert, Un cœur simple, qui est le surnom donné à l’héroïne, Félicité. L’exposition compte donc sept artistes en tout, comprenant les deux commissaires d’exposition.

Il a encore été demander la place de la médiation dans leur exposition, et encore une fois, il a été question de ne pas introduire de textes ou de cartels. C’est un choix délibéré que j’ai l’habitude de remettre en question, car c’est souvent l’explication donnée par beaucoup d’artistes de la création émergente. La scénographie de l’exposition a été pensée pour le bâtiment. Est présente dans l’exposition une œuvre commune aux sept artistes pour sans doute célébrer leur création et leurs idées.
Je pense qu’il s’agit d’une exposition au premier abord de niche, qui laisse peu de place à une pédagogie visible lors de la visite. Cependant, le centre affiche clairement une intention d’être ouvert à tous types de publics. On note quand même une envie de transmettre, sans doute de la part des artistes eux-mêmes et des équipes de médiation qui sont tout de même présentes – trois médiatrices en vacation travaillent au centre.